NOTRE HISTOIRE

NOTRE TERROIR

NOTRE SAVOIR FAIRE

NO VALEURS ENVIRONNEMENTALES

TERRES GOURMANDES

TERRES D’ALLIANCE

TERRES D’HISTOIRE

TERRES D’EXCEPTION

LES FONTAINES A VINS

LA CAVE A CADENET

LA CAVE A CUCURON

LA CAVE A LOURMARIN

NOS PARTENAIRES

La Cave Louérion Terres d’Alliance partenaire du Projet Européen Life VineAdapt

 

panneau explicatif projet LIFE

 

Si certains parmi vous sont passés au caveau de Cucuron, vous avez peut-être aperçu ce panneau explicatif sur le Projet Européen Vine Adapt.

Alors de quoi s’agit-il et qu’est-ce que le projet LIFE dont nous sommes partenaires?

 

Depuis 2018, notre cave travaille avec les universités d’Aix en Provence, Marseille et Avignon sur un projet d’étude de biodiversité en culture vigne, en partenariat avec Marrenon dans le cadre du projet Européen LIFE VineAdapt qui a pour objectif de contribuer à améliorer la résilience des écosystèmes viticoles face aux changements climatiques. Ce projet Européen réunit huit partenaires scientifiques et techniques d’Allemagne, de France (du Luberon), d’Autriche et de Hongrie jusqu’en 2025, permettant ainsi le transfert de connaissances entre chercheurs, techniciens viticoles et viticulteurs.

Dans cette étude 5 axes de travail ont été définis :

  • l’enherbement innovant des inter-rangs de vigne
  • La gestion alternative du rang de vigne, c’est-à-dire les alternatives aux herbicides chimiques.
  • Les méthodes alternatives de fertilisation, c’est-à-dire la comparaison des fertilisations minérales et organiques et leurs impacts sur la végétation, le sol et la vigne
  • L’irrigation économe en ressource
  • Et enfin l’évaluation transnationale des services écosystémiques dans les vignobles sur la base des résultats de ce projet.

 

La première thèse sur laquelle notre cave a travaillé était l’étude de l’impact des pratiques culturales sur la vie du sol, faune et flore. Notre deuxième projet pour 2023 se concentre sur les couverts végétaux permanents, élaborés par les universitaires et mis en place dans notre vignoble.

L’axe de travail est l’évaluation de l’enherbement innovant des inter-rangs de vigne, le mélange des espèces de plantes sauvages semées nous permet d’atteindre plusieurs objectifs : réduire la demande en engrais, augmenter le stockage du carbone dans le sol, favoriser la présence d’abeilles et d’insectes qui pourraient combattre les ravageurs. Nous nous attendons également à ce que ces espèces végétales locales se régénèrent plus facilement après une sécheresse.

 

Source : www.life-vineadapt.eu

 

La biodiversité dans les vignes du Luberon, cave Louérion Terres d’Alliance

La biodiversité dans les vignes de la cave Louérion Terres d’Alliance

Le printemps arrive et la nature semble se réveiller peu à peu de son sommeil hivernal, c’est donc l’occasion rêvée pour évoquer le fait que nos vignes sont habitées et qu’avec le retour des beaux jours elles vont commencer à s’animer.

coccinelle sur feuille de vigne

Dans le Luberon nous avons la chance de posséder une grande biodiversité paysagère. Beaucoup de nos coopérateurs sont en polyculture (vignes, arbres fruitiers, céréales…) ce qui constitue une palette d’habitats variés pour la biodiversité animale.

Outre quelques insectes qui peuvent ramener des maladies au sein des vignes, il existe une multitude d’autres espèces qui, lorsqu’elles sont présentes, peuvent contribuer à lutter contre les parasites. Certaines de ces espèces, utiles pour combattre les ravageurs sont favorisées par les vignerons : les punaises et les araignées, les coccinelles dont les larves dévorent les pucerons, ou encore les perce-oreilles, amateurs d’œufs et de larves d’insectes, sont des auxiliaires utiles dans la lutte contre les parasites.

D’autres plus gros prédateurs peuvent aussi servir d’alliés redoutables, comme la chauve-souris. En une nuit elle est capable de dévorer plus de 2000 insectes, dont le papillon eudemis, un ravageur de la vigne, dont la chenille perfore les grains de raisin et favorise l’installation de la pourriture grise. Les oiseaux, comme la mésange par exemple, permettent également de lutter contre les insectes néfastes en se nourrissant des chenilles.  Pas étonnant donc que l’on en observe un grand nombre près des vignobles.

nid d'oiseau sur un cep de vigne

Pour développer cette biodiversité, les vignerons Louérion ont mis en place plusieurs leviers : le développement des haies qui permettent un abri pour la faune et aident les chauves-souris à se guider par écholocalisation, les grands arbres isolés en bordure de parcelle ou encore les plantes et les fleurs entre les rangs des vignes qui constituent un couvert végétal bénéfique à la biodiversité animale.

La biodiversité du sol est un peu plus méconnue, et pourtant on s’aperçoit de plus en plus de l’importance qu’elle joue dans la fertilité des sols : notamment via les vers de terre qui digèrent la matière organique  et aère le sol mais également tous les microorganismes : nématodes, bactéries, champignons, qui constituent la vie des sols. Pour reprendre Aristote, le sol c’est un peu l’estomac des plantes, et on connait l’importance de notre microbiote pour notre santé ; et bien c’est pareil pour la vigne !

vers de terre dans le sol de la vigne

Alors, la prochaine fois que vous vous baladerez près d’une vigne, essayez d’observer les différentes espèces végétales ou animales et vous vous rendrez compte que nos vignobles sont très vivants.

 

0
    0
    Votre panier
      Calculer Frais de port
      Appliquer Coupon